La santé du British Shorthair
Vous possédez un British Shorthair. Retrouvez toutes les informations pour préserver la santé de votre chat.
Préserver la bonne santé des animaux demande quelques précautions. Les protéger des parasites, les faire vacciner, leur faire suivre un régime alimentaire adapté aux besoins de leur race, leur apporter un équilibre physique et psychologique contribue déjà à leur bien-être. Y a-t-il des observations supplémentaires pour le british shorthair ?
Les bases indispensables pour faire d'un chaton un adulte en forme
La santé future du chaton commence pendant la gestation du chat. C'est pourquoi il faut prêter attention à ce que la grossesse de votre femelle se passe à merveille, tout comme sa mise bas et sa production de lait. Un bébé mal ou pas assez nourri peut devenir un adulte dont les carences auront un impact sur toute sa vie.
Il existe des laits maternisés qui complètent ou remplacent le lait. Vient ensuite la première visite chez le vétérinaire après le sevrage, vers 8-12 semaines, pour mettre en place le calendrier des vaccinations : typhus, leucose, rage et coryza. Sachant que pour cette dernière, votre chat vacciné peut l'attraper, mais avec des effets minorés. Si votre chat éternue, a la troisième paupière qui se ferme et a de la température, un traitement est obligatoire.
La chasse aux parasites et maladies de peau
Le risque de la piqûre de tique entraînant la maladie de Lyme fait partie des parasites qu'il faut tenir loin de votre british shorthair. Tout comme pour les puces et les moustiques, un chat régulièrement traité risquera moins d'être infesté. Aussi, que ce soit avec des pipettes ou avec un collier, il est nécessaire de le protéger contre ces indésirables. Malvenus sont également les vers : ils rongent la santé de l'intérieur et prolifèrent rapidement.
Pensez à vermifuger votre animal tous les 3 mois. Par contre, il est plus difficile de prévenir la gale ou la teigne du chat. Ces 2 maladies de peau se reconnaissent par les nombreuses démangeaisons qu'elles occasionnent et les poils qui partent par plaques, laissant une peau avec des lésions. Un rendez-vous en clinique vétérinaire s'impose rapidement pour ne pas contaminer les autres animaux, ni les humains. Des prélèvements sont généralement réalisés. A noter que les traitements médicaux sont parfois de longue durée.
Les maladies génétiques du british shorthair
Plus embêtantes et parfois impossibles à déceler même avec des tests chez le vétérinaire, les maladies génétiques sont peu nombreuses pour cette race. La plus fréquente et parfois difficilement repérée reste la cardiomyopathie hypertrophique, qui se résume par un grossissement du coeur découlant souvent d'une autre maladie comme l'hyperthyroïdie ou le diabète, par exemple.
Vient ensuite la PKD, ou maladie polykystique rénale. Elle conduit peu à peu à une insuffisance sévère des reins. Depuis une dizaine d'années, le gène responsable de la PKD peut être identifié grâce à un test génétique. D'évolution rapide, aucun traitement n'est encore disponible et le pronostic est sombre. Aujourd'hui, la plupart des éleveurs font le test et ne reproduisent pas les chats porteurs du gène.
Avant de choisir votre british shorthair, veillez à connaître les antécédents de ses parents et ayez surtout confiance en l'éleveur ou le refuge où aura lieu la première rencontre.
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